Pour la troisième année consécutive, la Luxembourg Art Week, initiée par Alex Reding, sera inaugurée ce soir. La nouveauté de cette troisième édition ? Deux lieux, afin de combler les attentes d’un public qui ne cesse de croître.

7000 visiteurs en 2015, 12 000 l’an passé. Fort de ce succès, et espérant bien attirer quelque 15000 curieux et/ou férus d’art cette année, Alex Reding était serein – tandis que les galeries couraient en tous sens pour finaliser d’arranger leurs espaces – à quelques heures de l’inauguration officielle de cette nouvelle édition de l’Art Week, qui se tiendra jusqu’au 5 novembre prochain à la Halle Victor Hugo, et, petite innovation 2017, au Tramsschapp. Ce second emplacement, rue Ermesinde, permettra ainsi au CAL de se rallier à cet événement majeur de la scène culturelle luxembourgeoise, mais surtout de prendre ses aises, sur les 1000m2 supplémentaires que lui offrent ces lieux.

En effet, Marc Hostert, le président du CAL explique que cette nouvelle opportunité lui permet de donner davantage « d’espace ainsi qu’une belle visibilité aux artistes sélectionnés, d’autant que cela nous permet de bénéficier d’une belle visitée avec 11 jours d’exposition. » Cette année, il aura fallu une journée entière au jury pour sélectionner les 42 artistes, dont cinq ‘jeunes artistes’, âges de moins de 35 ans, qui exposeront pour l’occasion quelque 120 oeuvres. « Même si l’abstrait constitue toujours la majeure partie de cette sélection, on remarque que le figuratif est de plus en plus présent », nous expliquait Liliane Pfeiffer, secrétaire générale du CAL, lors de la visite réservée à la presse.

Toujours plus d’ouverture à l’international

Pour l’édition 2017 de l’Art Week, ce sont en 46 galeries et centres d’art en provenance de toute l’Europe qui ont pris place dans la Halle Victor Hugo. Alex Reding souligne en effet avec joie la dimension plus internationale que prend la Luxembourg Art Week cette année, avec la présence de galeries autrichiennes, allemandes et italiennes qui font leur première apparition. Comme l’année précédente, l’exposition sera scindée en deux départements : Position, d’abord, qui regroupera 28 galeries ; et Take Off dont l’ambition est de mettre en lumière des galeries émergentes, offrant ainsi au passage la possibilité aux visiteurs de dénicher « des œuvres à des prix n’excédant pas les 3000-3500 euros », précise Alex Reding.

A souligner également un partenariat avec Est Express, né de la rencontre entre le Mudam Luxembourg et le Centre Pompidou Metz, qui organiseront, le week-end suivant, deux jours et deux nuits entièrement consacrés à l’art. Une expérience qui se veut festive et ludique, avec des concerts, des performances,des ateliers et visites qui se tiendront dans les deux institutions phares de la scène contemporaine de la Grande Région.

Vendre, mais aussi dialoguer autour de l’art contemporain

Si la visée première de cet événement demeure la possibilité de découvrir des artistes et d’acquérir des œuvres d’art contemporain, cette troisième édition se dote d’une dimension plus didactique et réflexive avec une présence accrue du Casino Luxembourg Forum d’Art Contemporain, qui a contribué à développer tout un programme culturel autour de la Luxembourg Art Week, en accord avec l’exposition qui sera alors en place. Des dialogues avec les artistes – en petit comité – sont donc au programme, ainsi que des tables rondes, des performances ou encore des ateliers destinés aux enfants.

Résolument la Luxembourg Art Week se promet d’offrir une belle émulation artistique et d’affirmer son identité et sa légitimité dans le paysage artistique luxembourgeois.

www.luxembourgartweek.lu